Les origines du Burmese
Un ancêtre unique !
Comme à l’accoutumée, l’origine véritable du chat Burmese est entourée de mystères. Des manuscrits thaïs du quatorzième siècle évoquent des chats à la fourrure brune brillante. La race était dénommée Supalak ou Thon Daeng et elle est sans doute l’ancêtre du Burmese.
La création de la race actuelle remonte au premier tiers du XXème siècle. En 1930, un américain, le docteur Joseph C. Thompson ramena de Rangoon (Birmanie), une femelle à la fourrure brune qu’il appela Wong Mau. On découvrit plus tard qu’il s’agissait d’une Tonkinoise. Tous les chats Burmeses actuels ont pour ancêtre Wong Mau.
Le docteur Thompson la croisa à un Siamois seal point appelé Tai Mau.
Certains chatons furent siamois, d’autres tonkinois. C’est le mariage d’un de ces mâles tonkinois avec Wong Mau, sa mère, qui donna le jour à la race Burmese.
Les éleveurs mirent en place un programme d’élevage afin de fixer le type de Wong Mau la chatte originelle. Des chats de même allure furent importés et des croisements avec des siamois furent pratiqués afin d’éviter la consanguinité.
Le modèle anglais et le modèle américain
La race Burmese est reconnue en 1936. Les éleveurs britanniques s’intéressèrent surtout aux couleurs et créèrent le red, le chocolate, le lilac, etc., alors que les Américains s’attachèrent à modifier la morphologie Burmese, afin de la différencier de manière nette à celle des Siamois et des Tonkinois.
Il existe aujourd’hui des amateurs des deux types : l’ancien ou anglais, et le nouveau ou américain plus rond, aux oreilles plus petites.
Mais les points communs entre les chats Burmeses anglais et américain sont très nombreux, ainsi la robe doit être courte, très soyeuse et lustrée, brillante et douce comme de la soie ou du satin.
Les deux parties sont également d’accord sur la couleur des yeux: or, doré, cuivre, jaune et tous les tons intermédiaires, mais elle ne doit surtout pas comporter d’élément vert, même pas un léger cercle.